par Aurélien Casta
Les notes de l’IES – n°10 – février 2010
Jusqu’aux années 1980, l’université britannique accueillait une minorité dans des conditions relativement homogènes d’études gratuites et à temps plein.
Les conservateurs depuis 1987 et surtout les travaillistes depuis 1997 ont mené une politique volontariste d’expansion accompagnée d’une double rupture : les bourses ont été remplacées par des prêts cependant que les frais d’inscription étaient plus que doublés dans une logique de mise en concurrence des établissements pour attirer les étudiants. On observe une inégalité des étudiants face à l’endettement et au travail salarié, qui conduit à parler de massification davantage que de démocratisation.