par Francis Lebon et Maud Simonet
Les notes de l’IES – n°26 – avril 2012
La qualification du contrat de travail des animateurs des centres de vacances et de loisirs oppose ceux qui mettent en avant le risque qu’elle constitue pour la survie de ces structures et ceux qui l’estiment indispensable face à l’exploitation dont sont victimes les travailleurs de ces secteurs. Pour Francis Lebon et Maud Simonet, cette tension s’inscrit dans des débats anciens sur le registre de l’engagement pour les uns ou du véritable emploi pour les autres, pourtant indissociables.
S’y ajoute aujourd’hui un nouvel enjeu centré sur l’inégalité entre les jeunes qui pratiquent l’animation comme un “super bénévolat” et ceux qui se considèrent en voie de professionnalisation dans ce secteur. Les deux groupes sont disqualifiés par le statut de “volontaire”.