par Lucy apRoberts et Nicolas Castel
Les notes de l’IES – n°32 – juin 2013
Depuis les années 1980, la « contributivité » du système de retraite a été renforcée de façon à contenir la masse des pensions. Cette politique nuit particulièrement à ceux qui n’ont pas eu une carrière « pleine » et à ceux qui ont connu des fluctuations de rémunération, deux tendances qui concernent davantage les femmes que les hommes. Afin d’améliorer les droits des femmes, il est parfois question de renforcer les minima de pension ou d’augmenter les droits des mères et des veuves. Pour Lucy apRoberts et Nicolas Castel, il s’agit là de pis-aller. Ils montrent qu’il est préférable de s’éloigner de la contributivité pour renforcer les droits des femmes.